mardi 24 décembre 2013

Pour Noël

A chacun, à chacune
Je souhaite un petit bout de lune

une petite étoile de Noël,
un guide vers une naissance

Un petit bout d'enfance,
un grand morceau de ciel

mardi 3 décembre 2013

Passage à l'émission Centre News sur RCF Loiret le 2 décembre 2013

Vrginie Do Carmo
Voici le lien pour réécouter l'émission Centre-News sur RCF et ma petite interview du 2 décembre

vendredi 22 novembre 2013

David and Thomas Enhco - I Fall In Love Too Easily


Est-ce qu'un air de piano
fait s'arreter le temps ?
est-ce que ça fait tout chaud
comme un jour de printemps ?
 
Est-ce que tu entends
ton coeur battre quand je joue ?
 
Est-ce que ça fait remonter
les larmes sur ta joue ?
 
Alors je jouerai tout le soir,
toute la nuit, l'éternité
les dimanches et les week-ends
 
je jouerai sans m'arreter
si ça efface les peines
alors ça vaut la peine
 
de jouer nuit et jour

Stages : un rendez-vous mensuel !

Mon atelier, c'est aussi mon chez-moi, et on s'y sent bien, au 3eme étage du Moulin-Saint-Pierre, ... Alors pourquoi-pas l'ouvrir une fois par mois à tous ceux s'ennuient le Dimanche et qui veulent progresser dans le dessin, l'aquarelle, le portrait, le modèle, tout en passant une agréable journée conviviale, avec musiques et lectures, pauses thé ou café et repas...
Et sans contraintes : vous revenez si vous voulez, quand vous voulez...


Initiation ou perfectionnement, Les canons et proportions, la perspective, exercices pour libérer le geste et la créativité.
Découverte des techniques (dessin, craie, pastel, lavis, aquarelle), …
En petits groupes de 4/6 personnes, dans une atmosphère chaleureuse, conviviale, ponctuée de pauses musicales et de lectures (chacun peut y contribuer)

Prochaines dates les :
Dimanche 15 décembre 2013 (10h -17h)
Dimanche 19 janvier 2014

Attention, le Dimanche 8 Décembre, c'est un stage de développement personnel co-animé avec Marie-Claire Loubet (voir sur mon site Facebook ou sur lecheminclair.com)

Plus d'infos, me contacter
 


lundi 18 novembre 2013

Le bonheur, c’est de le chercher

Le bonheur, c’est de le chercher
C’est Jules Renard qui a dit ça.

OK, mais le chercher ou ?

Pas n’importe-ou. Surtout pas là ou on croit, ou nous fait croire qu’il devrait être (l‘image marketing du jeune couple, avec deux enfants et le chien sur la pelouse trop verte devant le pavillon propret et le 4x4…et par surcroît, on se persuade que ça doit être éternel !).


Alors, commencer par laisser tomber les rêves, les images idéalisées qu’on nous a plus ou moins fourguées dans notre inconscient collectif et individuel ; surtout individuel.

En poussant plus loin, l’ego s’en empare et s’en nourrit ; oui ça lui plait, l’image du cadre-sup arrivé, qui a réussi. Et ensuite on se surprend à exiger son dû, sa part de bonheur, parce qu’après tout, il n’y a pas de raison que le voisin y ait droit, et pas moi ! Et c’est la dictature du bonheur calibré, imposé, aseptisé, avec  assurance tout risques.

Et le plus surprenant, c’est que certains arriveront à coller parfaitement à cette image, et… c’est pas le bonheur quand même, dépression, ennui, de quoi  se plaint-on ? que manque-t-il ?

Il y a qu’on est passé complètement à côté du bonheur. Mirage du matériel, mirage de la réussite, illusion du faire ou du paraître au lieu de l’être. Bien sûr, on a cherché le bonheur là où c’était éclairé !

Tiens, c'est comme l’histoire que Nasreddin Hodja racontait il y a mille ans en Turquie, vous savez, l’histoire qui a traversé les siècles de ce gars qui a perdu ses clés en rentrant chez lui le soir. Et ça fait une heure  qu’il les cherche sous un lampadaire. Un passant  serviable se met à l’aider, et au bout d’un moment, il demande

 - Mais vous êtes sur que c’est dans ce secteur que vous les avez perdues ?
 - Non c’était bien avant.
 - Alors pourquoi vous les cherchez ici ?
 - Parce que là, on y voit clair...

Avec le bonheur, on fait pareil.

Ah, j’oubliais, le bonheur,  il n’est pas toujours au rendez-vous … mais c’est quand la nuit est très noire que les étoiles brillent plus.

dimanche 27 octobre 2013

Vineuil - Salon des artistes régionaux - 8 Novembre


Que vais-je montrer à Vineuil ?


je ne sais pas encore, j' hésite... bien sur, il a fallu rendre une petite liste, pour faire les choses officielles, mais j'ai pas mal travaillé depuis.... et mes tableaux d'il y a trois mois me semblent déjà périmés !

Alors, si je ne peux pas changer la liste, vous n'y verrez peut-être pas ça :




Mais ce sera pour une prochaine fois, promis !



Art-Expo à St-Germain-de-bois : une page qui se tourne



Voila... j'ai une petite larme (absolue) en revoyant ces photos et les dessins de quelques amis croisés à Art-Expo.
Merci Paul, et toute l'équipe, c'était très convivial et l'organisation irréprochable !


Notre grapheuse Cécile en pleine action
Catherine




Fred et Serge
Et pour finir, cette esquisse d'une des plus belles sculptures de Bruno Quétard. A très bientôt, j'éspère !

lundi 14 octobre 2013

Jamais trop d'art ! - les 19 et 20 octobre à St-Germain-des-bois

J'ai le plaisir de participer au 23eme salon "Jamais trop d'art"  organisé par Art-Expo et ARDPEMA

Ça se passe à St-Germain-des-bois, près de BOURGES.

c'est samedi et Dimanche 19 et 20 octobre de 10h à 19h
Venez au vernissage Samedi à 18h30

Je suis invité d'honneur avec Bruno Quetard




Et vous y verrez entre autres, ça, mais en plus grand...

mardi 1 octobre 2013

journée « Portes ouvertes » Du Centre Recouvrance le 12 octobre

A cette occasion, l'association SESAME ouvrira ses portes et présentera une expo collective à laquelle je participe !



Une histoire

En 1975 : l’origine du Centre Recouvrance selon la proposition
de Pierre de Givenchy :
♦ Créer un lieu ouvert, un accueil de groupes diversifiés au gré des demandes : des personnes qui veulent partager et vivre des convictions humaines, spirituelles, culturelles, pratiquer la méditation… s’exprimer par la peinture, la sculpture, l’écriture, la poésie… et qui recherchent un lieu pour se rencontrer…Une vingtaine de groupes se réunissent régulièrement.

♦ Le Centre Recouvrance développe

La cohabitation fraternelle
l’expression et la pratique d’un vécu humain, spirituel, religieux dans un contexte inter-spirituel et inter-religieux. L’expression de jeunes en souffrance, la valorisation de personnes en recherche d’un mode de vie dans la famille, dans le milieu scolaire, dans leur quartier. La création de liens entre des personnes, des groupes, des associations. L’expression sous différentes formes : l’écrit, la poésie, la peinture, la sculpture…
la recherche d’un développement personnel
Cette présence dans le quartier Recouvrance permet un rayonnement, la rencontre des personnes (la fête des voisins), diverses réunions pour le quartier qui renforcent les liens entre les habitants.

Le Centre Recouvrance est un lieu où se rencontrent des personnes, des associations, dans un esprit de partage, d’échange, de recherche, d’ouverture aux autres dans un respect mutuel. C’est un lieu où chacun se sent libre et responsable. 

(Extrait de la plaquette d'invitation du Centre Recouvrance)

mardi 24 septembre 2013

Le 29 septembre....

mon loft-atelier vous est ouvert ce dimanche, de 14h à 19h, au moulin Saint-Pierre,
22bis rue du Général De Gaulle à Meung-sur-Loire.
On bavardera, en buvant des thés de toutes sortes, on écoutera de la musique, on jouera du piano en lisant des poèmes, on fera des portraits....

Attention, Samedi 28 septembre, mon atelier sera fermé.

lundi 2 septembre 2013

Deux stages d'automne

Deux nouveaux stages autour du portrait !!!

Initiation ou perfectionnement, Les canons et proportions, la perspective, exercices pour libérer le geste et la créativité.
Découverte des techniques (dessin, craie, pastel, lavis, aquarelle), …

En petits groupes de 6/8 personnes, dans une atmosphère chaleureuse, conviviale, ponctuée de pauses musicales et de lectures (chacun peut y contribuer)


Samedi 21 septembre dans mon atelier
Moulin Saint-Pierre à Meung-sur-Loire


Dimanche 6 octobre à l'Atelier Corail
près de Blois

Plus d'infos, contactez-moi



mercredi 10 juillet 2013

Quelques portraits - c'état au salon du livre écrit par les jeunes

C'était au Salon du livre écrit par les jeunes, les 6,7 et 8 juin 2013, avec VEE, Sésame et bien d'autre, à la maison de l'animation.

Quelques portraits



D’abord, est arrivé Julien, le sourire timide. Est-ce parce qu’il était le premier à se risquer,  les yeux rivés sur son dessin ?
 Je commençai à dessiner quelques traits, hésitants, la timidité est-elle contagieuse ? Ou était-ce l’échauffement du premier portrait de la journée ?
Un peu comme la première crêpe qui est toujours un peu ratée parce que la poêle n’est pas assez chaude.
J’allai en réaliser plus de 30. Pas des crêpes, des portraits. Au salon du livre écrit par les jeunes. En moins de 10 minutes, c’est toujours une prise de risque. Je n’ai pas le droit à l’erreur ? Et pourtant, mes traits, parfois très imprécis, parfois trop impulsifs, n’étaient qu’une continuelle succession d’erreurs.
Ensemble, elles se corrigeaient, elles s’annulaient et ça finissait par ressembler à quelque chose que je ne maitrisais pas. C’est ainsi qu’ils devenaient beaux.
Ressemblants ?
J’aurais voulu pour moi qu’ils soient juste esthétiques, avec une petite dose savante de contre-jour et de lumière, de flou et de net, de contrastes et de non-dits… mais à qui est destiné le portrait ?
Il fallait donc qu’ils soient ressemblants.
Et si le sujet est vraiment moche ?
Alors il faut que les portraits  soient ressemblants, et esthétiques.
Uto par PeB


Puis vint Sami, avec des poses de futur PDG. Camille, avec ses poses de star, Louis, gros nounours insouciant de son image.
Puis, il y a eu Uto, un accompagnateur, presque aussi jeune que les gamins de son groupe, jeune homme ou ado, aux allures de Rimbaud, avec dans les yeux affûtés comme des mines de graphite 2B, quelque chose comme de bleu comme la passion.
Il se mit à dessiner devant moi. Tout. Des mondes, des univers, comme un démiurge, il créait des personnages de Mangas, des monstres , des héros qui me demandaient ce que je faisais là…


Pierre par Uto

Je ne sais plus qui des deux a proposé de faire comme une joute, un croquis l’un de l’autre…
Une espèce de duel pacifique et chevaleresque. Alors vient la grâce, l’instant magique, plus de doutes, plus de comparaisons et d’attentes, seule l’action spontanée du geste et du dessin,  et deux portraits qui surgissent du vide et de la lumière.


vendredi 5 juillet 2013

C'est l'été, faites des stages ! (2)

C'est une copie de Géricault ;)
2 Stages autour du portrait !!!
Vendredi 26 juillet à Orléans
à Sesame
3 rue de l'écu d'or Orléans

Dimanche 28 juillet près de Blois
à l' Atelier Corail
5 rue Louis Chesneau
Saint-Gervais-la-forêt

Pour plus d'infos, contactez-moi

Le tableau définitif - à la Faramine le 7 juillet

Le voici, le voila, le tableau dont j'ai oublié le nom...

Il s’appellera "Amnésia'

et il sera le 7 juillet (dimanche) au

Festival des Arts au jardin

le thème est... justement, ça tombe bien...
Mémoires et traditions ... ? euh, ...je crois

mercredi 19 juin 2013

C'est l'été ! Faites des stages !!!

Et pour commencer,

ce sera Dimanche 23 juin, à l'atelier Corail près de Blois, une journée autour du portrait :
On abordera quelques "trucs" et outils pour une bonne mise en place du visage, de la tête, dans tous les sens!!!
Puis on s'initiera au croquis rapide, et on approfondira à l'aquarelle et au pastel...
A bientôt


jeudi 16 mai 2013

Portraits le 26 mai - Carmes-Village

Le Dimanche 26 mai, Carmes-village Orléans organiste un Vide Grenier Place De Gaulle
Je serai présent de 11h à 16h pour réaliser votre portrait instantané en 10 mn comme à Montmartre!
Je remercie Carmes-village pour son initiative et soutien.

dimanche 21 avril 2013

Bonnes framboises !!!

La vie, c'est quoi ?
...Bon... 
Facile... biensurBiensur!
Tiens, je vais plutôt te la raconter avec une histoire, c'est bouddhiste ou indien, peu importe, Indien vaut mieux que deux tu l'auras.

Tu vois, imagine, il y a d'abord ce gros chat, jaune, avec des rayures, et des dents à rayer le parquet, et il court après un moine - un moine zen, admettons, mais à cet instant même, je ne suis pas si sur - et manifestement, ce n'est pas pour ronronner.

Alors le moine court devant lui,  et là... un précipice ! Pas le choix, ni une ni deux, il réfléchit pas, il saute.
Et par chance, miracle! une corde, qui passait juste par là, et qui n'avait rien d'autre à faire que de pendouiller dans le vide ! (moi aussi quand je suis dans le vide, je pendouille).
Le moine s'agrippe, s'accroche, Ouf ! sauvé !

Sauf que le gros chat à rayures jaunes t'attend en haut du ravin... Et il a invité deux ou trois potes à rayure... en bas. dans le fond du ravin, qui aiguisent leurs canines pour l'apéro.
Donc, là, minute papillon, se dit le moine zen, en sanskrit et en lui-même, réflechissement avant de descendre.
Au même moment, apparaît un petit rongeur du genre mulot, et qui commence deux/trois mètres au dessus, à ronger la corde, ronger, ronger.. Et oui, un rongeur, ça laisse songeur.

Et soudain, sur une anfractuosité du rocher, notre moine aperçoit un petit buisson de ronces qui pousse, vert, avec plein de petits fruits rouges....des framboises ! Bien mures, appétissantes, parfumées...
Alors le moine zen tend la main, cueille une framboise, et la mange, la savoure, puis une autre, en prenant le temps de déguster chaque framboise...

Tu vois, la vie, c'est ça.
Allez, bonnes framboises à toutes et à tous, et à demain...si la souris n'a pas terminé!

jeudi 11 avril 2013

gaugueule-translatorisation : Après la bataille


Vous connaissez probablement ce fameux poème de Victor Hugo (ah, souvenirs d’école… c’est loin, c’est loin)

Après la bataille
Mon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tous
Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,
Parcourait à cheval, le soir d'une bataille,
Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.
Il lui sembla dans l'ombre entendre un faible bruit.
C'était un Espagnol de l'armée en déroute
Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,
Râlant, brisé, livide, et mort plus qu'à moitié.
Et qui disait: " A boire! à boire par pitié ! "
Mon père, ému, tendit à son housard fidèle
Une gourde de rhum qui pendait à sa selle,
Et dit: "Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. "
Tout à coup, au moment où le housard baissé
Se penchait vers lui, l'homme, une espèce de maure,
Saisit un pistolet qu'il étreignait encore,
Et vise au front mon père en criant: "Caramba! "
Le coup passa si près que le chapeau tomba
Et que le cheval fit un écart en arrière.
" Donne-lui tout de même à boire ", dit mon père.


 Mais peut-être moins cette version parodique en argot de Yves Deniaud


Mon dabe, ce grand mec qu'avait la gueule en biais,
Suivi d'un seul troufion que cégnass' chouchoutait,
Arpentait sur un' bique, par un soir de bagarre
La cambrouss' plein' de pot's qu'en avaient pris un coup.
Il lui sembla soudain esgourder un bruit mou :
C'était un espanich' de l'armée en débine
Qui traînait des arpions et mouillait d'la terrine
En gueulant : "Du jus ! du jus ! J'ai la dalle en fer blanc !"
Mon daron s'retourna à caus' de c'te postiche,
Prit un kil de cass'-patt's qui pendait à ses miches
Et dit à son troufion planqué : "Rinc' la dalle au p'tit pote affligé !"
Tout à coup, comm' le gars s'débinait vers le mec,
Le frangin, une espèce de Bicot,
Argougna un soufflant, un' sort' de rigolo,
 Et visa mon pater en gueulant : "Gare au tas !"
Le boum fut si pépère Que l'bloum se débina
Et que l'canasson étala ses téterres.
"Fil' z'y quand mêm' du jus", surina mon pater.

Quand à cette version, C’est-y encore le grand acteur Yves Deniaud ou pas ? Ma mère l’a apprise en 43, semble-t-il donc avant la version du dessus !

Mon dab un drôle de dur qui s'marrait comme personne
Filoché par un gniard qu'il avait à la bonne
because qu'en avait deux pis qui s'posait là,
s'bagnaudait un soir qu'on avait r'mis ça,
sur le bled plein de maccabs,ou s'qu'il y avait pas de calbombe.
Tout comme y faisait gaffe, il esgourda dans l'ombre
Un biffin espagnol qu'avait pas mis les bouts,
qu'était tellement KO qu'y s’tenait plus d'bout
et qui gueulait chialant, à moitié claboté :
« Merde, y aura pas un gars qui m'filera un d'mi s'tier ? »
Du coup mon dab allonge à son maousse larbin
un vieux rab qui trainait d'une chapeautée d'rouquin :
« Tiens, file ça au mec qui la ramène »
Mais l'gars qu'était groggy mais qu'était pas andouille
argougnant un soufflant qui trainait dans ses fouilles,
aligne mon dab au blair en y gueulant « Acré! »
Mais l'dab était cornard car s'étant pas planqué;
L'pruneau alla s'gourer juste dans les courants d'air.
« File-z-y tout de même le picrate », dit le pater.




Pour terminer, voici du lifting un peu plus moderne puisque s’agit d‘utiliser Google translator et d’appliquer au texte original de multiples traductions en slavon ou serbo-croate, puis en Hindi ou en Tagalog et ainsi de suite, pour revenir une dernière fois au français : 

J’appelle ce concept la gaugueule-translatorisation, mais bien sur, ce procédé n'est pas nouveau!
Voici une proposition réalisée avec le chemin suivant





Français Latin Grec Français Espagnol Portugais Anglais Japonais Roumain français


Mon père, a un sourire très doux. De son héros
J'ai tout aimé et suivi par un seul cheval
Tout simplement parce que la valeur
dans la nuit du cheval de bataille
est obtenue de la tombée de la nuit.
Je pense avoir entendu un léger bruit
des troupes espagnoles en déroute
quand du Côté sanglant de la route, il vit,
un Essoufflement, réparti en colère, et plus de la moitié sont morts.
Elle a dit: «Chérie! Je vous remercie,» at-il dit,
Car Mon père était un fidèle de cavalerie avec une
Petite bouteille de rhum accroché à la selle
Il a dit: «Voici, blessé, donner à boire aux pauvres."
Tout à coup, la cavalerie légère
De l’Homme Moore se prosterne devant lui
Il a pris le pistolet à nouveau et saisi
Le bord. Et  maintenant de  pleurer devant mon père,
Chapeau ! quand il est tombé, le ballon est passé
Alors J'ai changé le cheval.
«Buvons à tous les événements », dit. le père

 A vous de jouer maintenant !



jeudi 4 avril 2013

Carmes-village le 16 avril

Je vous donne rendez-vous à Carmes-villages pour ma nouvelle expo :
c'est au 67 rue des carmes à Orléans, du 16 avril au 11 mai (14h à 18h30)
vernissage le vendredi 19 avril à 19h

J'accrocherai des œuvres inédites, dont quelques expériences de techniques mixtes aquarelle - pastel.

venez manger à ma table
j'aime vos paupières closes
elles feraient ce bruit là
deux pétales de rose
sur mon désert de sable
c'est le moment fragile
ou Je voulais l'ivresse
et n'ai eu que la faim

mercredi 27 mars 2013

cent titres sans titre (fin)

Pour terminer avec ce jeu d'inventer un titre aux tableaux (quelle idée j'ai eue ...:( ) en voici une dernière sélection, parmi les plus savoureux :


D'espoir, aujourd'hui, demain et toujours

Chansons peintes que le temps n’abîme pas



Mauvaise digestion  (!)









Petite fille sauvage (!!)

Et puis d'autres comme
Saint Valentine
Après moi, le déluge
La tombée relevée du jour et de la nuit
Calamar ans l'eau
Mon parfum, le temps et les saisons
Illusion silencieuse...
Et bien d'autres encore...
Merci encore à tous ceux qui ont joué le jeu et contribué à élever le niveau poétique de l'exposition!
PS  Non, ce n'est pas Charlotte !!!

jeudi 14 mars 2013

cent titres sans titre (suite)

Et voici la suite du post précédent, eh oui, tout arrive !
souvenez-vous : vous vous étiez pris au jeu d'inventer un ou des titres pour les tableaux de mon expo au Chato-de-Létan (du 7 février au 4 mars 2013, un effort que diable, ce n'est pas si loin !)

voici donc une collecte de titres, après les deux tableaux les plus "titrés" publiés précédemment :

Vous faites tourner la tête

Envol de papillons

Jardin Japonais à Giverny (vertical)



L'éveil ou laisser passer la lumière

Explosion en plein vol

L'envol d'un jour




Regard sur l'infinit
 (je respecte l'orthographe, ça fait partit de la poèsie)

Ah! si j'étais ailleurs

Désabusée au musée des âmes usées



J'ose et fine (bec hair)

Jolie tableau
(enfant)





Le bouquet de foudres

Feu d'artifices


La suite bientôt... peut-être


mercredi 6 mars 2013

cent titres sans titre

Voila, l'expo est terminée, rangée, pliée, repliée, publiée, oubliée.... oubliée déjà ?
Attendez ! Et tous les titres que l'on a crées, détournés, sortis du chapeau, collé sous vos tableaux nus et orphelins, me direz-vous ?

Ah oui !  j'allais oublier ! j'étais retourné dans mon hibernation paresseuse de fin d'hiver à questionner les secondes silencieuses du vide de mon existence et de mon frigo... ah mais non !
Joie, bonheur et collage de mots de tous poils, les voila !

Petit rappel : la proposition était la suivante : créer votre propre titre et le placer sous le tableau de votre choix, ou utiliser un des nombreux titres que j'avais concoctés à l'avance.

Mutation
Et pour commencer, un peu de statitstiques : vous avez été nombreux à vous prendre au jeu puisque pas moins de 79 titres on été crées ou posés sous 40 tableaux (sur 56 tableaux sans compter les 9 de la vitrine).
Le tableau le plus "primé" a reçu 8 titres : les voici

Châtaignes dans les bois
Paniers de fruits d'automne
Recrocqueville-moi
A l'envers
Du flan
Le soleil
Son visage contre mes cuisses
Circonstance réelle


Danseuse et toile

le suivant a reçu 5 titres, les voici :

Feu et flamme
Chienne
Chienne de vie...
Déca danse
Machine à danser sur le fil de nos rêves fragiles

Voila pour aujourd'hui, les autres titres à la prochaine mise à jour (avant Pâques, c'est promis)

mercredi 20 février 2013

On dit que c’est l’art brut


Un soir, il prend ses pinceaux.
Réalisation de Pascal C à l'atelier Sésame
C’est forcément un soir. Quand l’air moins chaud fait dégouliner un peu de rose et d’or sur le mur crasseux de la fabrique, ou de l’école, c’est la même chose, l’école, c’est  la fabrique de cerveaux dociles et formatés, avec un peu de rose autour.

Et là, le geste décolle, sans réflexion, sans intention, sans guillemets et sans sous-titre, le pinceau vole, vole en éclats et  en couleurs, vole les secondes, vole les peurs, et les couleurs éclaboussent, débordent, et dansent.

Pourtant, il n’a pas appris à l’école, la petite, ni la grande, celle des musées des gens d’importance et des grands hommes, des critiques et des artistes, l’école des références.

Il s’en fout.

Il peint, il y a urgence.
C’est le pinceau qui pense. On ne sait pas trop à quoi d’ailleurs. A une porte de l’enfance mal refermée, le sein généreux de sa mère comme un soleil, la blouse grise du maitre avec sa gitane maïs roulée, calée en équilibre entre l’oreille droite et la monture fatiguée d’une grosse paire de lunettes, le secret des filles entr’aperçu derrière la porte du vestiaire intempestivement ouverte, et trop vite refermée.
   
Alors on dit que c’est l’art brut.
  
Alors pourquoi ?
Pas pour faire beau, pour faire joli, encore moins pour plaire, épater la galerie.

Alors là, moi je sens bien que j’aurais voulu plus de perspective, plus de clair-obscur ; de contraste, de sfumato, de glacis, pour caresser le nombre d’or dans le sens du poil de martre, avec quelques effets par-ci par-là, des trucs d’illusionniste.

Ben non.
C’est brut. Et ça résiste au temps, au concept, au catalogue, aux modes et aux mots.

on disait que c’est l’art brut.