dimanche 21 avril 2013

Bonnes framboises !!!

La vie, c'est quoi ?
...Bon... 
Facile... biensurBiensur!
Tiens, je vais plutôt te la raconter avec une histoire, c'est bouddhiste ou indien, peu importe, Indien vaut mieux que deux tu l'auras.

Tu vois, imagine, il y a d'abord ce gros chat, jaune, avec des rayures, et des dents à rayer le parquet, et il court après un moine - un moine zen, admettons, mais à cet instant même, je ne suis pas si sur - et manifestement, ce n'est pas pour ronronner.

Alors le moine court devant lui,  et là... un précipice ! Pas le choix, ni une ni deux, il réfléchit pas, il saute.
Et par chance, miracle! une corde, qui passait juste par là, et qui n'avait rien d'autre à faire que de pendouiller dans le vide ! (moi aussi quand je suis dans le vide, je pendouille).
Le moine s'agrippe, s'accroche, Ouf ! sauvé !

Sauf que le gros chat à rayures jaunes t'attend en haut du ravin... Et il a invité deux ou trois potes à rayure... en bas. dans le fond du ravin, qui aiguisent leurs canines pour l'apéro.
Donc, là, minute papillon, se dit le moine zen, en sanskrit et en lui-même, réflechissement avant de descendre.
Au même moment, apparaît un petit rongeur du genre mulot, et qui commence deux/trois mètres au dessus, à ronger la corde, ronger, ronger.. Et oui, un rongeur, ça laisse songeur.

Et soudain, sur une anfractuosité du rocher, notre moine aperçoit un petit buisson de ronces qui pousse, vert, avec plein de petits fruits rouges....des framboises ! Bien mures, appétissantes, parfumées...
Alors le moine zen tend la main, cueille une framboise, et la mange, la savoure, puis une autre, en prenant le temps de déguster chaque framboise...

Tu vois, la vie, c'est ça.
Allez, bonnes framboises à toutes et à tous, et à demain...si la souris n'a pas terminé!

jeudi 11 avril 2013

gaugueule-translatorisation : Après la bataille


Vous connaissez probablement ce fameux poème de Victor Hugo (ah, souvenirs d’école… c’est loin, c’est loin)

Après la bataille
Mon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tous
Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,
Parcourait à cheval, le soir d'une bataille,
Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.
Il lui sembla dans l'ombre entendre un faible bruit.
C'était un Espagnol de l'armée en déroute
Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,
Râlant, brisé, livide, et mort plus qu'à moitié.
Et qui disait: " A boire! à boire par pitié ! "
Mon père, ému, tendit à son housard fidèle
Une gourde de rhum qui pendait à sa selle,
Et dit: "Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. "
Tout à coup, au moment où le housard baissé
Se penchait vers lui, l'homme, une espèce de maure,
Saisit un pistolet qu'il étreignait encore,
Et vise au front mon père en criant: "Caramba! "
Le coup passa si près que le chapeau tomba
Et que le cheval fit un écart en arrière.
" Donne-lui tout de même à boire ", dit mon père.


 Mais peut-être moins cette version parodique en argot de Yves Deniaud


Mon dabe, ce grand mec qu'avait la gueule en biais,
Suivi d'un seul troufion que cégnass' chouchoutait,
Arpentait sur un' bique, par un soir de bagarre
La cambrouss' plein' de pot's qu'en avaient pris un coup.
Il lui sembla soudain esgourder un bruit mou :
C'était un espanich' de l'armée en débine
Qui traînait des arpions et mouillait d'la terrine
En gueulant : "Du jus ! du jus ! J'ai la dalle en fer blanc !"
Mon daron s'retourna à caus' de c'te postiche,
Prit un kil de cass'-patt's qui pendait à ses miches
Et dit à son troufion planqué : "Rinc' la dalle au p'tit pote affligé !"
Tout à coup, comm' le gars s'débinait vers le mec,
Le frangin, une espèce de Bicot,
Argougna un soufflant, un' sort' de rigolo,
 Et visa mon pater en gueulant : "Gare au tas !"
Le boum fut si pépère Que l'bloum se débina
Et que l'canasson étala ses téterres.
"Fil' z'y quand mêm' du jus", surina mon pater.

Quand à cette version, C’est-y encore le grand acteur Yves Deniaud ou pas ? Ma mère l’a apprise en 43, semble-t-il donc avant la version du dessus !

Mon dab un drôle de dur qui s'marrait comme personne
Filoché par un gniard qu'il avait à la bonne
because qu'en avait deux pis qui s'posait là,
s'bagnaudait un soir qu'on avait r'mis ça,
sur le bled plein de maccabs,ou s'qu'il y avait pas de calbombe.
Tout comme y faisait gaffe, il esgourda dans l'ombre
Un biffin espagnol qu'avait pas mis les bouts,
qu'était tellement KO qu'y s’tenait plus d'bout
et qui gueulait chialant, à moitié claboté :
« Merde, y aura pas un gars qui m'filera un d'mi s'tier ? »
Du coup mon dab allonge à son maousse larbin
un vieux rab qui trainait d'une chapeautée d'rouquin :
« Tiens, file ça au mec qui la ramène »
Mais l'gars qu'était groggy mais qu'était pas andouille
argougnant un soufflant qui trainait dans ses fouilles,
aligne mon dab au blair en y gueulant « Acré! »
Mais l'dab était cornard car s'étant pas planqué;
L'pruneau alla s'gourer juste dans les courants d'air.
« File-z-y tout de même le picrate », dit le pater.




Pour terminer, voici du lifting un peu plus moderne puisque s’agit d‘utiliser Google translator et d’appliquer au texte original de multiples traductions en slavon ou serbo-croate, puis en Hindi ou en Tagalog et ainsi de suite, pour revenir une dernière fois au français : 

J’appelle ce concept la gaugueule-translatorisation, mais bien sur, ce procédé n'est pas nouveau!
Voici une proposition réalisée avec le chemin suivant





Français Latin Grec Français Espagnol Portugais Anglais Japonais Roumain français


Mon père, a un sourire très doux. De son héros
J'ai tout aimé et suivi par un seul cheval
Tout simplement parce que la valeur
dans la nuit du cheval de bataille
est obtenue de la tombée de la nuit.
Je pense avoir entendu un léger bruit
des troupes espagnoles en déroute
quand du Côté sanglant de la route, il vit,
un Essoufflement, réparti en colère, et plus de la moitié sont morts.
Elle a dit: «Chérie! Je vous remercie,» at-il dit,
Car Mon père était un fidèle de cavalerie avec une
Petite bouteille de rhum accroché à la selle
Il a dit: «Voici, blessé, donner à boire aux pauvres."
Tout à coup, la cavalerie légère
De l’Homme Moore se prosterne devant lui
Il a pris le pistolet à nouveau et saisi
Le bord. Et  maintenant de  pleurer devant mon père,
Chapeau ! quand il est tombé, le ballon est passé
Alors J'ai changé le cheval.
«Buvons à tous les événements », dit. le père

 A vous de jouer maintenant !



jeudi 4 avril 2013

Carmes-village le 16 avril

Je vous donne rendez-vous à Carmes-villages pour ma nouvelle expo :
c'est au 67 rue des carmes à Orléans, du 16 avril au 11 mai (14h à 18h30)
vernissage le vendredi 19 avril à 19h

J'accrocherai des œuvres inédites, dont quelques expériences de techniques mixtes aquarelle - pastel.

venez manger à ma table
j'aime vos paupières closes
elles feraient ce bruit là
deux pétales de rose
sur mon désert de sable
c'est le moment fragile
ou Je voulais l'ivresse
et n'ai eu que la faim